Au sein des deux secteurs que sont l’hôtellerie et la restauration, le fait est qu’aujourd’hui, les embauches sont difficiles. Et si des recrutements se font quand même, il y a peu de profils réellement compétents. Il a été constaté que dans certains centres de formation aux métiers de bouche, les inscriptions sont quasi nulles, et dans d’autres, il n’y a tout simplement aucun élève.

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Ce qui retient les candidatures, tout le monde le sait à peu près : devoir travailler physiquement très dur, à des heures indues la plupart du temps -tôt le matin, tard la nuit, les week-ends et les jours fériés, des heures supplémentaires non prévues et quelquefois non payées. Bien que tous les hôtels et tous les restaurants ne fassent pas ces pratiques, en tout cas pas à 100 %, c’est l’image que les jeunes ont d’eux. Et pourtant, l’on sait que l’hôtellerie-restauration est un secteur majeur de l’économie française.

Les candidats sont non qualifiés

Le fait qu’il y ait de moins en moins de jeunes qui veuillent suivre des formations dans les métiers de bouche explique le manque de candidats qualifiés. Peu d’entre ceux qui postulent ont les compétences requises. Ils sont là par défaut, on les recrute par défaut. Ce qui veut dire qu’ils postulent parce qu’ils veulent gagner un peu d’argent dans le but d’arrondir un peu les fins de mois ou pour aider leurs parents. Parfois, ce sont des chômeurs qui ne trouvent rien qui se rabattent sur le métier de serveur, barman, femmes de chambre, etc. Et comme ces secteurs manquent cruellement d’employés, ils ne peuvent pas faire la fine bouche et préfèrent embaucher tout en assurant eux-mêmes la formation de base des nouvelles recrues qui n’ont ni diplômes ni les aptitudes nécessaires.

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